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Sophie Kay joue seule. Depuis 20 ans passés à écumer les scènes européennes jusqu’aux Etats-Unis, elle interprète le blues rural ou urbain de Memphis, le jazz de Harlem des années 30, le folk des Appalaches et ses propres blues revisités, chantés en anglais et aussi en français.

Elle raconte sur scène avec humour Memphis Minnie, Victoria Spivey, Alberta Hunter, anecdotes glanées ici ou là sur Howling Wolf ou Bessie Smith, leurs histoires de cœur mêlées à ses propres histoires, sa vie quotidienne et  sa psyché un brin délirante. « Merci, vous nous avez embarqué avec vous lors de  ce beau voyage » viennent souvent en privé, lui dire les spectateurs.  Ca, c’est son côté showwoman et son absolu besoin de contact avec le public. A part cela, il y a bien sûr la musique,  ce blues qui vient du fond de l’âme, des lames de nos vies, heureuses ou tourmentées, joyeuses ou désespérées, toujours servie avec une dose d’amour planant comme un gros nuage au-dessus des têtes. 

Sophie Kay joue de sa guitare avec une technique bien à elle, puissante dans le shuffle,  raffinée dans les solis,  discrète dans le swing, rageuse dans le boogie, cristalline en fingerpicking.  Elle chante avec tout son être et un souffle maitrisé jusqu’au bout. 

« Sophie Kay semble le fruit des amours improbables  de Piaf et Robert Johnson….accouchée par le Dr John… » Blog du Debloc'Not.

La durée du concert est de une heure. Son répertoire lui permet cependant de tenir jusqu’à 2h15 en plusieurs sets.

Sophie Kay peut également intervenir en duo accompagné d’un harmoniciste (Pap’s) ou d’un guitariste, également en trio accompagné d’une batterie « légère ».